Le travail de Yann-Eric s’articule autour d'un axe principal : les arbres, dont il parle avec une passion proche du mysticisme. C'est à partir des troncs, qu'il quête dans les montagnes, que naissent ses
sculptures. De ces arbres alors qualifiés de mort, Yann-Eric fait émerger des lignes anthropomorphes. Ces silhouettes humaines, accordées étape après étape, avec la veine naturelle et l'écorce du bois redonnent vie aux âmes des ces arbres. Une autre partie de son travail d'exploration passe par le bronze. Toujours réalisées à partir d'un bois sculpté, les pièces sont coulées et polies, échangeant la chaleur et la
fragilité de leur matière initiale en lumière et robustesse immuable. Yann-Eric Eichenberger pratique la sculpture depuis son enfance. C’est la passion d’un travail des courbes et des lignes pour des sculptures
élancées en quête de l’humain universel. Avec dans mes outils de sculpteur, l’utopie comme moteur, mon intention s’articule autour d’une idée simple : Je suis convaincu de l’esthétique profonde contenue dans la
personnalité de chaque arbre. A partir de cette idée j’ai travaillé comme une machine. J’ai obéi à un plan, exécuté une série de proportions en volume sculpté sans relâche la matière végétale pour découvrir
l’image toujours nouvelle de l’humain, enfin réconcilié avec lui-même dans son double végétal.